Bonjour à toutes chères Twilighteuses anonymes...
Voilà, je me lance, j'ai commencé une fiction qui s'appelle Rédemption. Les personnages sont empruntés à Stephenie Meyer et je m'amuse un peu avec, histoire de leur faire vivre d'autres aventures.
Je tiens à prévenir les jeunes lectrices, qu'il se pourrait que des lemons apparaîssent dans mes chapitres...vous êtes averties (quand ce sera le cas, ils seront signalés!)
Place à la lecture, avec mon premier chapitre...n'hésitez pas à laisser un petit commentaire après votre passage...les critiques sont toujours bonnes à prendre et ne peuvent qu'enrichir le travail...
Bonne lecture :
J'espère que ça vous a plu, j'attends vos réactions pour poster la suite...
Voilà, je me lance, j'ai commencé une fiction qui s'appelle Rédemption. Les personnages sont empruntés à Stephenie Meyer et je m'amuse un peu avec, histoire de leur faire vivre d'autres aventures.
Je tiens à prévenir les jeunes lectrices, qu'il se pourrait que des lemons apparaîssent dans mes chapitres...vous êtes averties (quand ce sera le cas, ils seront signalés!)
Place à la lecture, avec mon premier chapitre...n'hésitez pas à laisser un petit commentaire après votre passage...les critiques sont toujours bonnes à prendre et ne peuvent qu'enrichir le travail...
Bonne lecture :
- Spoiler:
- [spoiler]
Rédemption
______Chapitre 1 : Intersection______
Edward Cullen, vampire ! Depuis 1918, lorsque Carlisle a entrepris de me « sauver » dans cet hôpital de Chicago! C’est vrai, je lui dois d’exister aujourd’hui, mais à quel prix ? Je n’ai pas tenu longtemps à son mode de vie et son régime végétarien, à peine une dizaine d’années, ce qui ne représente pas grand-chose pour un immortel ! Je n’ai pas pu lutter plus longtemps contre ma nature : je suis un prédateur, un tueur doté d’un arsenal qu’envieraient les services secrets de n’importe quel pays. En plus d’être extrêmement fort, rapide et quasiment invincible, je suis doué de la capacité de savoir déchiffrer les pensées de tout le monde autour de moi.
Ce don me permet d’envisager ma vie de prédateur différemment. Très vite, les pensées de mes victimes m’ont assailli et avec elles, j’ai pris conscience de ce que je suis vraiment, un tueur de sang froid damné pour l’éternité. Même si rien ne peut racheter mes fautes, j’ai alors fait le choix de ne m’en prendre qu’aux humains n’ayant aucun respect pour leurs semblables, assassins et violeurs font parties de mes mets de prédilection. C’est de cette manière que je survis depuis si longtemps. Bien sûr Carlisle et les autres membres de ma famille, surtout Esmée, ma mère, désapprouvent et espèrent toujours que je les rejoigne. J’adhère désormais à leur philosophie, aucune vie ne devrait être sacrifiée, aussi vile soit-elle, mais comment pourrais-je changer aujourd’hui et leur faire face alors que j’ai tant de meurtres sur la conscience ? Un fossé s’est creusé entre-nous. Ma sœur Rosalie, qui a liquidé tout ceux qui lui on fait du mal dans sa vie d’humaine, aurait pu me comprendre, mais ce n’est pas le cas et lorsqu’elle me surnomme Edward le Justicier avec dédain, ça claque comme une insulte dans sa bouche.
Pas de justicier ce soir, j’essaye de me nourrir le moins souvent possible car je ne me supporte plus. Ce soir, je suis en quête de distraction, je veux oublier ce que je suis. Alors que je déambule tranquillement sur le trottoir sombre d’une avenue de Seattle, mon attention est attirée par une affiche sur la devanture d’une salle de spectacle : « Kings of Leon : Life 2010 »
Voilà exactement ce qu’il me faut, ne dit-on pas que la musique est la médecine de l’âme ? Pour moi, ça a toujours été le cas et pendant mes longues périodes de dépression, c’est dans la composition que je me plonge. Quoi qu’il en soit, j’apprécie beaucoup ce groupe et ce sera mon exutoire pour ce soir. En général, je n’apprécie pas trop la foule, toutes ces pensées qui se mélangent dans ma tête, ça me met le cerveau en ébullition. Mais lorsqu’il y a de la bonne musique, je me laisse envahir par les notes et je me déconnecte du monde.
Je contourne la salle et me faufile par l’entrée des artistes, je préfère me trouver dans les coulisses pour apprécier le spectacle sans devoir me cacher. Comme les humains ont tendance à m’éviter, non sans raison d’ailleurs, il est plus simple d’être tranquille de cette manière. Heureusement, le concert a déjà débuté et personne ne me prête attention lorsque je me dirige d’un pas décidé sur le côté de la scène. Je me laisse aussitôt emporter par la musique : c’est Soft, un morceau très entraînant et sur les accords de guitares électriques, je laisse mon esprit vagabonder, ensuite viennent d’autres titres plus lents, Hollywood kids, Cold desert, Reverly…
Alors que je me trouvais à mille lieux de la réalité, subitement, je capte une pensée qui sonne comme une alerte dans ma tête « Ces deux là, je vais me les faire dès la sortie ! ». Immédiatement, je reviens les pieds sur terre, j’ai tellement l’habitude de guetter ces sentiments de haine qu’ils résonnent au-dessus de tout le reste dans mon cerveau. Á nouveau, je me retrouve les sens en alertes, il faut que j’intervienne avant que quelque chose de terrible ne survienne. Machinalement, en balayant la salle du regard, j’essaye de repérer l’individu qui a émis cette pensée. Ce n’est pas très difficile car il continue à déverser mentalement un torrent de haine à l’encontre de deux jeunes femmes se trouvant devant lui à proximité dans la foule. La première, petite plutôt banale, avec des cheveux bruns bouclés et la seconde me tournant le dos, un peu plus grande, avec de longs cheveux bruns foncés.
L’homme haineux, cheveux blonds, peau bronzée, mal rasé, n’est pas seul. De ses yeux sombres, il fait l’aller-retour entre les jeunes femmes et deux hommes plutôt crasseux qui l’accompagnent.
Leurs pensées ne sont pas mieux intentionnées, je sens la rage monter en moi, et pourtant, je n’ai pas envie de jouer au chasseur ce soir…Ce serait plus simple de faire comme si je n’avais rien entendu ! C’est pour éviter ce genre de situation que je vis le plus souvent en dehors des villes, je n’y viens que pour me nourrir, habituellement !
Rosalie trouverait la situation hilarante, le « justicier » qui ne veut pas travailler ! Oh, assez ! Ce n’était pas mon but ce soir, je ne peux pas sauver tout le monde. Cette fois, je ne m’en mêle pas, il faut que j’apprenne à prendre du recul par rapport à tout ça si je veux changer ma façon d’être. Contrarié dans mes projets, je quitte le concert et je m’éloigne le plus rapidement possible de cet endroit, je n’y remettrais plus les pieds.
Alors que je m’apprête à quitter la ville, mon esprit est encombré de pensées confuses, des images sordides m’envahissent comme des coups de poignards qui me transpercent de part en part, les remords commencent à m’assaillir et très vite je n’ai plus qu’une seule idée en tête, il n’est peut-être pas trop tard !
Avec la célérité d’un avion de chasse, je retourne vers cet endroit que j’avais fui honteusement quelques temps auparavant. Attentif aux moindres pensées, je scanne les esprits présents dans le périmètre à la recherche d’un appel de détresse…Celui que j’intercepte est désespéré, c’est la jeune femme aux cheveux bruns bouclés, j’ai à peine le temps de la repérer que ses pensées m’échappent pour toujours. Trop tard pour elle, je peux pour le moins venger sa mort.
Je déboule comme un démon dans la ruelle sombre où le crime a eut lieu, ils sont toujours là tous les trois ! D’un rapide coup d’œil, j’enregistre les détails de la scène : le corps de la petite brune gît comme une poupée désarticulée sur un tas de cartons écrasés derrière un conteneur, sa jupe est remontée jusqu’à la taille, du sang encore chaud ruisselle de ses blessures béantes, cela ne laisse aucun doute sur la nature de ce qu’il s’est passé ici quelques minutes avant. Les trois hommes sont regroupés de l’autre côté de la rue, ils me tournent le dos, leur attention focalisée sur quelque chose qui est hors de ma vue. Je sens une rage meurtrière monter en moi et je ne peux retenir le sifflement menaçant qui s’échappe de ma gorge.
Surpris, les criminels se retournent dans un même mouvement pour me faire face, c’est alors que je découvre l’objet de leur attention : au milieu d’un visage aussi pâle que la lune, de grands yeux chocolats écarquillés par la terreur plongent de toute leur intensité dans mon regard. J’en suis estomaqué, je n’ai jamais rien vu de tel, l’espace d’un instant, je ne sais pas ce qui me déstabilise le plus, la beauté sauvage de cette jeune femme où le silence qui règne dans son esprit alors qu’elle est dans une situation aussi périlleuse !
L’homme blond me ramène à la réalité en m’interpellant d’un ton supérieur :
- Tire-toi, c’est pas tes oignons !
Ses deux acolytes me font face également, regard haineux et mains serrées autour du manche de leur lame. Un sourire menaçant se dessine sur mes lèvres et je leur rétorque glacial :
- Vous avez mal choisi votre jour pour jouer aux lâches messieurs, c’est la dernière fois que vous faites du mal !
Le blond affichait encore un sourire narquois quand d’un geste prompt je lui tords le cou. Je saute ensuite sur le deuxième homme le plus proche de moi et je lui plante mes dents dans la gorge pour m’abreuver de son sang. C’est alors qu’un cri perçant poussé par la jeune femme m’arrache à ma frénésie. Je me retourne vers elle et le troisième homme en profite pour déguerpir. J’hésite un instant à le poursuivre puis finalement, je décide qu’il vaut mieux que je m’occupe d’elle.
Elle a l’air encore plus effrayée qu’avant, elle recroqueville ses jambes vers elle pour se protéger sans toutefois cesser de soutenir mon regard. Rien, je n’entends rien ! Pourquoi n’ai-je pas accès à ses pensées ? Je m’approche d’elle et c’est alors que je sens son odeur enivrante, un parfum floral et par-dessus tout, son sang, plus appétissant que tout ce qui m’a été donné de sentir depuis un siècle ! La brûlure dans ma gorge, signe de ma soif, devient brasier et je dois lutter de toutes mes forces pour ne pas fondre sur elle et m’en délecter. Je vois le sang battre dans les artères de son cou, telle une invitation pour apaiser ma douleur. Posant une main sur son épaule, je me penche lentement vers elle, encore indécis et luttant contre mon envie. Alors que ma bouche se trouve à quelques centimètres de son cou, elle me dit :
- Qui êtes-vous ?
Le son de sa voix me ramène à la réalité et je me rends compte de ce que je m’apprêtais à faire, j’en suis horrifié ! Me redressant légèrement, je plonge mes yeux dans les siens et tente de trouver une réponse…qui suis-je ? Suis-je si différent de ces hommes alors que quelques secondes plus tôt, j’envisageais de lui ôter la vie moi aussi ! Je reste muet face à l’interrogation que je lis dans son regard, à court d’une réponse satisfaisante, je baisse les yeux et ce sont ses lèvres roses entrouvertes qui m’apparaissent. Un feu nouveau naît en moi, différent cette fois, au-delà de ma soif, un désir intense se fraye un chemin du fond de mon ventre jusqu’au bout de mes doigts. Je n’y résiste pas cette fois et d’un geste décidé, je pose mes lèvres sur les siennes.
Dans un premier temps, elle ne répond pas à mon baiser, elle semble figée. Mes lèvres se font plus légères, et du bout de ma langue, je goûte l’arôme fruité de son haleine, elle pose alors ses mains sur mon torse et tente de me repousser de toutes ses forces, ce qui m’excite et m’encourage à butiner sa bouche de plus belle. Puis elle cesse ses efforts vains et il me semble un instant qu’elle me rend mon baiser, ses lèvres bougent à l’unisson des miennes, sa respiration s’accélère. Je m’arrête et m’écarte pour lui laisser reprendre son souffle. C’est à cet instant qu’elle me dit dans un murmure :
- S’il vous plait, arrêtez ! Laissez-moi !
Une nouvelle fois, je suis frappé par le silence qui règne derrière ses grands yeux bruns, bien que terrifié, son visage est d’une beauté somptueuse, je me sens complètement retourné par cette femme, mon cerveau fonctionne au ralenti et il me faut quelques secondes pour que ses mots fassent sens dans mon esprit. Au loin, j’entends une sirène, la police sera là d’une minute à l’autre il est plus sage que je disparaisse. Je la regarde une dernière fois intensément, comme pour graver ses traits de manière indélébile dans ma tête, puis je m’éclipse comme un courant d’air.
J'espère que ça vous a plu, j'attends vos réactions pour poster la suite...